DEUXIEME COLLOQUE INTERNATIONAL
Du
RESEAU AFRICAIN
FRANCOPHONE D’EDUCATION COMPAREE
(RAFEC)
ORGANISE
EN PARTENARIAT
AVEC L’AFEC - L’UNIVERSITE DE YAOUNDE 1
Sous le
THEME :
EDUCATION POUR
TOUS, CULTURE ET DEVELOPPEMENT
« Approches
comparatives des enjeux et perspectives de l’éducation dans l’espace
francophone : à deux ans de l’échéance 2015 »
Du 10
au12 Septembre 2013 à Yaoundé
Appel à contribution
( Date limite soumission : 30 mars 2013)
Au nom du comité d’organisation du second colloque du RAFEC,
c’est avec un grand plaisir que nous vous invitons à participer au colloque qui se tiendra à Yaoundé du10au12 septembre 2013 sur le
thème:
« Education pour tous, culture et développement ».
Argumentaire
Le second colloque international du Réseau Africain Francophone
d’Education Comparée (RAFEC) veut explorer, dans une perspective comparative, les relations établies dans la définition et la mise en place des politiques éducatives des pays de l’espace francophone
entre Education,Culture et Développement. Cette triangulation trouve sa pertinence dans la nécessaire
transitivité qu’appelle la mise en relation binaire généralement établie, dans de nombreuses recherches et études, respectivement entre « éducation et culture », « éducation et développement », «
culture et développement ». Toutefois,
au-delà de ce constat, il s’agit de poser, à partir de ce triptyque comme base de toute réflexion portant sur les modalités susceptibles de favoriser l’accès de tous au bien-être dans le temps et
dans l’espace, quelle éducation, selon quels enjeux culturels et pour quel développement ?
Eduction et culture peuvent en effet être considérées comme « deux faces, rigoureusement réciproques et complémentaires d'une même réalité : l'une ne peut être pensée sans l'autre et toute réflexion sur l'une débouche immédiatement sur la prise en considération de l'autre » (Forquin, 1989).
La culture se définit en général dans un continuum à travers
une dimension individuelle, qui la désigne comme « l'ensemble des dispositions et des qualités caractéristiques de l'esprit cultivé, c'est-à-dire la possession d'un large éventail de connaissances et
de compétences cognitives générales » (Forquin, 1992), et une dimension collective où elle renvoie à «l'ensemble des traits caractéristiques du mode de vie d'une société, (...) un patrimoine de
connaissances et de compétences, d'institutions, de valeurs et de symboles constitués au fil des générations et caractéristiques d'une communauté humaine particulière » (Forquin, 1992). Cependant,
quel que soit le sens
considéré, le propre de la culture est de faire l’objet d’une transmission par le biais de l’éducation. Cette dernière peut être considérée, selon Ki-Zerbo (1987), comme « une migration spirituelle
sans déracinement de l’être humain et comportant un moment d’intégration, de socialisation, ou encore d’enculturation, synchronique d’une auto-éducation qui est une affirmation de plus en plus grande
de la liberté de l’esprit en condition socio-historique ».
Aussi loin que l’on puisse remonter, les définitions de l’éducation traduisent bien ce lien, en mettant en évidence, comme le fait Charles Hadji, la double dimension éthique (capacité individuelle de
juger l’être au regard de valeurs universelles) et socialisante (capacité à partager des éléments de culture avec ses semblables).
Considérer les liens entre éducation et culture appelle quelques interrogations notamment : quels
sont les enjeux qui en découlent face à l’accélération des mutations culturelles observées dans le contexte actuel de mondialisation ? Comment appréhender les relations de pouvoir qui sous-tendent
l’accès à la culture ainsi que les processus de domination et d’exclusion qui en découlent 3 dans les systèmes éducatifs ? Comment
assurer l’articulation entre une « culture conquise » dont le système scolaire est porteur et une « culture soumise » (Balion, 1981) à laquelle on accède dans d’autres lieux et par d’autres voies,
qualifiées parfois d’éducation non formelle ou informelle ?
De la même manière, les liens entre éducation et développement s’alimentent
à deux sources. D’une part à l’éducation qui englobe toute action visant « la formation et le développement d'un être humain » et peut se définir comme « l'action qui permet à un être humain de
développer ses aptitudes physiques et intellectuelles ainsi que ses sentiments sociaux,
esthétiques, et moraux, dans le but d'accomplir autant que possible sa tâche d'homme » (Reboul, 1992) mais aussi comme « le résultat de cette action ».
D’autre part au développement perçu, depuis l’émergence de la théorie du capital humain (Shultz, 1964), comme une composante essentielle du développement des pays tant du sud (en développement) que
du nord (développés).
Ainsi, l’UNESCO reconnait-elle que « l'un des tout premiers rôles dévolus à l'éducation consiste dès lors à donner à l'humanité la maîtrise de son propre développement. Elle doit permettre à chacun
de prendre son destin en main afin de contribuer au progrès de la société dans laquelle il vit, en fondant le développement sur la participation responsable des individus et des communautés »
(Delors, 1997).
Cependant, peut-on considérer éducation et développement
comme deux faces d’une même réalité de la même manière dans les pays du sud que dans ceux du nord ? Quelles formes d’éducation privilégier pour assurer le plein épanouissement des individus et des
communautés ? Quels liens entre l’offre d’éducation et le système de production ?
Enfin, le lien entre développement et culture n’est pas seulement la
résultante, par transitivité de la relation établie ci-dessus entre « éducation et culture » d’une part, et « éducation et développement » d’autre part. En effet, le développement, qu’il soit
individuel ou collectif, est tributaire d’un environnement : celui dans lequel baigne l’individu qui se développe, et celui qui caractérise la société ou le pays concerné par le processus de
développement. Constatant les limites d’une conception du développement qui serait la seule conséquence de la croissance économique,
c'est-à-dire « l'ensemble des transformations techniques, sociales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance économique » - celle-ci traduisant «l'accroissement durable de la
production globale d'une économie » (Capul et Garnier, 1996) - , il est envisagé comme alternative de concevoir le développement comme un processus qui tienne compte à la fois de la nécessité
d’accroître les richesses mais aussi de celle de prendre en compte les besoins socioculturels, socioéconomiques et sociopolitiques des individus et des communautés. L’éducation est considérée comme un processus qui s’opère tout au long de la vie et un droit fondamental pour chaque enfant. Elle est une composante
indissociable de tout processus de développement et en ce sens peut contribuer à faire des individus et des communautés les principaux acteurs et bénéficiaires du développement. On peut dès lors
mesurer à sa juste valeur l’engagement de la communauté internationale à promouvoir l’éducation pour tous
(EPT) d’ici à 2015. Les notionsd’éducation, de culture et de développement prennent souvent des connotations qui conduisent à des différences dans les pratiques selon les contextes ? Dans une
telle condition, comment l’éducation est-elle appréhendée dans les réflexions et les pratiques générées par la mise en relation avec la culture et le développement ? 4
C’est la relation triangulaire entre éducation, culture et développement et les questionnements qu’elle soulève, qui servent de base à la problématique de ce second colloque international du RAFEC avec pour but de susciter la réflexion sur l’organisation de l’éducation, la mise en place et le fonctionnement des systèmes éducatifs dans différents pays du monde d’ici à 2015.
Culture, Education et Développement constituent donc le triptyque autour duquel s’articuleront les communications et débats qui auront lieu. Toutefois, il semble difficile aujourd'hui d’aborder la
question de l’Education, sans y inclure la question transversale de la langue d’éducation (autre élément culturel) qui constitue certes une problématique ancienne mais qui conserve toute son
actualité au regard de l’intérêt que lui accordent encore les grandes rencontres internationales sur l’éducation. L’analyse comparative
envisagée à travers ce colloque, sur les politiques et pratiques éducatives centrées sur la culture et le développement, implique donc que l’on pose, entre autres, la question suivante :
quelles langues, pour quelle éducation et pour quel développement ? Cette
dernière sera traitée aussi bien dans le contexte de l’éducation formelle à travers la problématique du choix des langues enseignées et/ou des langues d'enseignement que dans celui de l’éducation non
formelle et de l’éducation informelle pour poser la problématique des langues d’alphabétisation et d’éducation des adultes. Ces rapports
complexes portant sur l’éducation à l’ère de la mondialisation forcent à ouvrir de nouvelles perspectives de réflexion en vue de créer les conditions favorables à un développement durable à l’échelle
planétaire. La prise en compte de cette problématique dans une perspective
pluridisciplinaire et comparative devient de fait une exigence essentielle. En effet, l’approche comparative et interculturelle offre un cadre propice à l’échange des expériences vécues dans
différents contextes, aussi bien dans les pays du sud que dans ceux du nord, en vue de faire émerger un certain nombre d’éléments susceptibles de constituer des bases pour un réajustement des
politiques gouvernementales.
Objectifs du colloque et résultats attendus
OBJECTIFS
Ø Il s’agit avant tout de créer un cadre propice à la présentation de travaux comparatifs originaux sur les expériences diverses relatives au fonctionnement de l’éducation et des systèmes éducatifs dans l’espace francophone, au regard de cette relation triangulaire entre éducation, culture et développement.
Ø Les travaux qui seront présentés au cours de ce colloque devront donc mettre en valeur la dimension comparative dans les problématiques posées et la méthodologie adoptée. Cependant, l’organisation visera à créer les conditions nécessaires à la comparaison de monographies portant sur des expériences nationales, par le biais d’ateliers, de symposiums ou de tables rondes facilitant explicitement cette comparaison.
Ø Une attention
particulière sera accordée, en accord avec les finalités de RAFEC, à la promotion d’une « pédagogie de la comparaison » à travers l’organisation des ateliers axés sur la
méthodologie ouverts aussi bien aux chercheurs qu’aux étudiants intéressés.5
RESULTATS ATTENDUS
Ø La rencontre et les échanges entre des chercheurs francophones en éducation comparée provenant de différents pays du monde et l’émergence de partenariats au sein de réseaux internationaux sont favorisés.
Ø Des débats de haut niveau scientifique sont menés et débouchent sur des conclusions susceptibles d’aider à la définition et à la mise en oeuvre de politiques d’éducation pertinentes dans la perspective du développement socioéconomique durable.
Ø Les chercheurs, doctorants et étudiants participants au colloque, notamment ceux des universités africaines, sont sensibilisés aux approches et à la méthodologie de l’éducation comparée ainsi qu’à la création de structures universitaires spécifiques d’enseignement et de recherche en éducation comparée.
Modalités organisationnelles
Le colloque est ouvert aux universitaires et chercheurs francophones développant des travaux comparatifs en éducation mais également aux acteurs et décideurs du monde de l’éducation. Tout en gardant une finalité prioritairement scientifique, il vise à assurer des échanges entre différents acteurs de l’éducation sur leurs recherches et pratiques. Pour cela, les travaux se dérouleront sous forme de conférences et tables rondes en plénières et de symposiums et ateliers thématiques en parallèles. L’organisation des ateliers et symposiums visera à assurer explicitement le développement d’une démarche comparative. Des tables rondes seront également organisées sur la méthodologie de l’éducation comparée.
Le colloque débouchera sur la publication des actes en ligne
sur le site du RAFEC et il est envisagé d’assurer la valorisation des meilleures communications sous d’autres formes de publication (numéros de revues, ouvrages collectifs après un travail éditorial
complémentaire).
Axes thématiques
Le traitement de la problématique triangulaire proposée plus
haut peut se faire, sans prétendre à l’exhaustivité, à travers différentes dimensions. La question de la sélection culturelle des
savoirs, de la pertinence des curricula et de modes de transmission des savoirs se pose. On peut s’interroger par exemple sur : la place
accordée désormais aux savoirs endogènes face aux savoirs scientifiques dont l’universalité est consacrée par le mouvement de la mondialisation ; les problèmes liés au choix des langues
d’enseignement en contexte multilingue voire au partenariat que cela exige parfois dans certains pays entre langues nationales et langues héritées de l’histoire coloniale. Autant de choix qui peuvent
être lourds de conséquences aussi bien pour la culture que pour le développement.
Le problème organisationnel relatif à l’articulation entre l’éducation formelle et l’éducation non formelle reste aussi essentiel. L’éducation formelle, longtemps perçue sous l’angle de l’uniformisation, fait actuellement l’objet d’une diversification des logiques de l’offre (Mons, 2004) alors que l’éducation non formelle, perçue comme palliatif à l’insuffisance du système scolaire, fait le 6 nid d’expériences originales ; ce qui exige de s’interroger sur le sens même de la notion de système éducatif pour rendre compte de la réalité de l’offre éducative dans tous les contextes.
La notion de développement comme finalité de l’éducation reste elle-même problématique. Elle est en effet marquée par des approches multiples (développement économique, développement social, écodéveloppement, développement endogène, développement durable, etc.). Sa mise en oeuvre se fait selon des principes qui diffèrent d’un pays à un autre.Dans ce contexte, la théorie du capital humain, qui sert de base à l’analyse des relations entre éducation et développement, suffit-elle à rendre compte de la complexité actuelle de cette relation ?
Depuis la conférence mondiale de Salamanque sur l’éducation
et les besoins éducatifs spéciaux (1994), la notion d’éducation inclusive ou intégratrice est au coeur des débats et ce au regard des perspectives de réalisation des objectifs de l’école
universelle.Selon l’UNESCO (2003:7), l’éducation inclusive représente « une approche qui cherche à réformer les systèmes éducatifs afin de répondre à la diversité des apprenants. Elle a pour but
de permettre à la fois aux enseignants et aux apprenants de s’adapter à la diversité et de la percevoir non pas comme un problème mais plutôt comme un défi et un enrichissement dans le milieu
éducatif ». L’éducation inclusive
est un processus de traitement et de réponse à la diversité des besoins de tous les apprenants par une amélioration de la participation à l’apprentissage, à la culture,ainsi que par une réduction du
nombre des exclus et marginalisés des systèmes éducatifs. L’éducation inclusive, sur un plan conceptuel plus large, se situe dans le
prolongement de l’éducation de base et participe de la stratégie d’atteinte des objectifs de l’éducation pour tous. Elle cherche à permettre aux structures scolaires de s’adresser à tous les enfants
au sein de leur communauté. Partant de ce principe, l’UNESCO (2003) s’attend à ce que l’école
accueille « tous les enfants, quelles que soient leurs caractéristiques particulières d’ordre physique, intellectuel, social, affectif, linguistique ou autre. Elle devrait recevoir…les enfants
handicapés, surdoués, de la rue, les enfants des populations isolées ou nomades, ceux des minorités linguistiques, ethniques ou culturelles ainsi que les enfants d’autres groupes défavorisés ou
marginalisés ».
L’inclusion implique dans son accomplissement des changements
et des modifications en ce qui concerne le contenu des savoirs, les approches pédagogiques, les structures et les stratégies de scolarisation, avec pour vision de regrouper tous les enfants d’une
tranche d’âge précise et la conviction qu’il incombe au système éducatif ordinaire d’éduquer tous les enfants. L’éducation inclusive dans sa philosophie invite à la transformation des systèmes
éducatifs en vue de répondre à la diversité des besoins spéciaux des apprenants. La conscience de la diversité est un outil indispensable à l’excellence académique et un engagement en faveur de
l’inclusion. Dans un tel contexte, quelles sont les réponses, au Sud comme au Nord, que les ses systèmes scolaires ont mis en oeuvre pour satisfaire les besoins éducatifs spéciaux ?
Au regard de l’argumentaire qui précède, les différentes
contributions sont attendues relativement aux axes ci-après :
1. Education pour tous : un défi
transculturel
- Les modèles d’éducation à travers l’espace et le temps. Convergence ou disparité?
- La qualité de l’éducation en Afrique: vers une réforme structurelle ? 7
- Approche critique de l’efficacité des systèmes éducatifs : approches comparatives à l’échelle mondiale ;
- La problématique de la formation des enseignants : pour quelle logique des acteurs ?
- L’éducation pour tous : sens et contre sens ;
- Les systèmes éducatifs africains et les progrès vers les objectifs de l’EPT : quelle évaluation ? Où en est-on avec l’école primaire gratuite et obligatoire ?
2. Education non formelle et réalisation de l’EPT
- Regard historique sur les politiques d’Education Non Formelle (ENF) dans l’espace francophone
- Evolutions curriculaires et les réformes éducatives après les conférences de Jomtien (1990) et de Dakar (2000) : vers une articulation du formel et du non formel en Afrique
- La question de l’utilisation des langues nationales dans l’éducation formelle : identité ou « enfermement culturel » ?
- « Dé-formaliser » l’école pour la rendre plus accessible : par quels dispositifs éducatifs innovants ?
3. Questions éducatives autour du développement durable
- Le monde face aux défis du développement durable : quelles réponses politiques aux enjeux éducatifs ?
- L’éducation environnementale entre contribution de l’école et des ONG : vers quel avenir ?
- Accès équitable à l’éducation comme composante essentielle du développement durable : mythe ou réalité ?
- Systèmes éducatifs et environnement socio-économique : la question des rapports de forces Nord-Sud
4. Décentralisation, éducation et développement durable
- Cultures et rapport à la scolarisation : quels atouts, quels freins, quelles solutions ?
- Promotion du patrimoine culturel et action éducative : quelle place pour le transfert des technologies ?
- Intégration de l’éducation aux besoins des communautés rurales
- Influence des mentalités sur l’éducation des communautés : repères et leçons d’expériences
- L’éducation pour la santé face à la problématique du VIH-SIDA en Afrique
5. Langues, Cultures, Education, Développement et
Mondialisation
- La place de l’école et de l’université dans les transferts de technologie
- Innovations techniques et pesanteurs de la tradition : vers quel compromis ?
- Développement à la base et réappropriation des valeurs culturelles endogènes
- Ethique et éducation : identité et formalisme
- Langues nationales et inter culturalité en éducation face à la mondialisation
6. Education inclusive : réalités et
perspectives ?
- Scolarisation des enfants de la rue ou marginalisés : état des lieux et défis
- Enjeux de l’’intégration scolaire des minorités ethniques et culturelles (pygmées, nomades...) - Scolarisation des enfants réfugiés :
situation, défis et vision 8 Nous sommes ouverts à des contributions théoriques et /
ou empiriques qui traitent des questions en rapport avec les différents groupes thématiques. Elles peuvent être présentées
sous formes de communication individuelle ou de symposium. Ce faisant, nous invitons toutes les personnes intéressées à bien vouloir
soumettre une ou des proposition(s) de contributions sur un ou des axes
thématique(s) du colloque. Agenda du colloque Appel à contribution
diffusé le 30 octobre2012
30 mars 2013: date limite d’envoi des propositions
de
contributions
ü 30 Mars 2013 : date limite / envoi des propositions
- 30 Avril 2013: évaluation et notification des avis
d’acceptation des contributions
ü 30 Mai 2013 : lancement des
inscriptions en ligne sur : …
ü 25 juillet 2013 :
fin des
inscriptions et diffusion du programme
ü 30 juillet
2013 : date limite d’envoi des textes
provisoires
ü Septembre 2013 : tenue du colloque
ü 30 décembre 2013 :
date limite de
réception des textes pour les actes
ü Mai 2014: publication des actes
Cette programmation est susceptible de modification
Modalités de soumission des contributions
Proposition de communication individuelle
- Date limite : 30 Mars 2013
- Contenu des propositions de communication
L’axe thématique dans lequel se situe la communication doit
être précisé.
La proposition de communication se présentera sous forme de
résumé comportant un titre, une problématique ainsi que la méthodologie envisagée et les résultats attendus. Elle comprendra également des références bibliographiques (3 ou 4) et ne doit pas dépasser
350 mots (2500 caractères,
espaces inclus).
- Le
comité scientifique du colloque est chargé de la sélection des propositions de communication. A cet effet, en cas d’acceptation de la proposition, un texte provisoire sera envoyé le 30 juillet 2013
au plus tard et le texte définitif (45 000 caractères espaces
inclus) le 30 décembre 2013.
- La présentation de chaque communication se fera en atelier pour une durée de 20 mn au maximum.9
Proposition de symposiums
- Le comité d’organisation encourage les symposiums internationaux visant à promouvoir les jeunes chercheurs et les doctorants.
- Les symposiums doivent s’inscrire notamment dans une dynamique de diversification des approches, favoriser des échanges sur les aspects méthodologiques et s’orienter principalement dans une perspective comparatiste.
- Un symposium sera constitué d’un ensemble de quatre à cinq communications de 15 mn sur un thème précis. Les propositions de communication dans le cadre du symposium doivent respecter les mêmes exigences appliquées aux communications individuelles.
- La proposition de symposium se fait en ligne par le modérateur sous forme d’une introduction et d’une description indiquant l’ordre de présentation des communications.
- Le modérateur dudit symposium aura pour tâche d’introduire les présentations et d’animer les discussions en créant les conditions propices à la comparaison.
- Il est vivement souhaité que les symposiums recherchent autant que possible la mixité des origines et angles d’approche des chercheurs (du nord et du sud)
Critères de recevabilité des propositions de communication et
de symposium
-Toutes les propositions doivent s’inscrire dans le cadre évoqué par le thème du colloque et développé dans l’argumentaire et les grands axes thématiques.
-Les propositions doivent répondre aux exigences de la rigueur scientifique et privilégier la dimension comparative qu’elles renvoient à des espaces géographiques, à la dimension temporelle, ou à des théories ou pratiques éducatives, etc.
- Le colloque se veut pluridisciplinaire dès lors que la construction de l’objet répond autant que possible aux principes de la comparaison en éducation et permet d’alimenter un débat scientifique de haut niveau scientifique.
Langue du colloque
La langue du colloque est le français. Toutes fois, les communications en anglais sont acceptées, au cas où le communicant s’engage à fournir la traduction française de sa communication et utilise des supports de présentation en français.
Lieu du colloque
Le colloque se déroulera à l’Ecole Normale Supérieure de
l’Université de Yaoundé 1
Date du colloque
Du 10 au 12 septembre2013
Site du colloque : 10
En cas d’acceptation de votre proposition de communication ou de symposium
par le comité scientifique, celle-ci ne pourra être présentée que si l’auteur est dûment inscrit au colloque. La procédure d’inscription au colloque est indépendante de celle des
communications et des symposiums
Frais d’inscription
Les frais d’inscription au colloque sont de :
- 100 euros ou 65500 FCFA par participant
- 25 euros ou 16400FCFA pour les étudiants africains
Les propositions de communication en ligne sont reçues sur
:colloquerafec2013@yahoo.fr
Contact : colloquerafec2013@yahoo.fr
Inscription en ligne : http://www.rafec.org./colloque13/formulaire_appelcomm
Comité d’honneur du colloque
ü Le Ministre de l’enseignement supérieur
ü Le Ministre des enseignements secondaires
ü Le Ministre de l’éducation de base
ü Le Recteur de l’Université de Yaoundé 1
ü Philippe Jonnaert, Directeur de la Chaire UNESCO pour le Développement Curriculaire (CUDC), Université du Québec à Montréal (UQAM)
ü Le Doyen de la FALSH, Université de Yaoundé 1
ü Le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure, Université de Yaoundé 1
Ø Comité scientifique
ü Président : Afsata Paré-Kaboré, Université de Koudougou, Burkina Faso
ü Vice-président : Fonkoua Pierre, Université de Yaoundé 1
ü Coordonnateur : Pierre Marie Njiale, Université de
Yaoundé 1, Cameroun
Membres
-Mousa Daff, Université Cheick Anta Diop, Sénégal
-Thérèse Tchombé, Université de Buea, Cameroun
-Simon Belinga Bessala, Université de Yaoundé 1, Cameroun
- André Emtcheu, Université de Yaoundé 1, Cameroun
- Dominique Mvogo, Université de Yaoundé 1
- Amade Badini, Université
de Ouagadougou, Burkina-Faso
- Michel Boco, Université d’Abomey Calavi, Bénin 11
- Coovi Innocent Datondji, ENS/ UAC / Bénin
- Paulin Hountondji, Centre Africain des Hautes Etudes, Bénin
- Ernest Ibouldo, Université de Ouagadougou, Burkina Faso
- Abdel Baba Moussa, Université d’Abomey Calavi , Benin
- Gervais Kissezounon, Université d’Abomey-Calavi, Bénin
- Régis Malet, Université de Bordeaux, France
-Louis Marmoz, Université Paris 8 – René Descartes, France
-Radid Mohamed, Université Hassan II-Mohammedia, Casablanca
- Norbert Nkiema, Université de Ouagadougou, Burkina Faso
- Albert Nouhouayi, Université d’Abomey-Calavi, Bénin
- Julia Resnik, Université de Jerusalem, Israël
-José Luis Wolfs, Université de Louvain, Belgique
-Lambert Mossoa, Université de Bangui, RCA
-Eric Thibaut, OIF, France
-Alain Jaillet, Université de Cergy Pontoise, France
-NomayeMadana, Université de N’Djamena, Tchad
Ø Comité d’organisation
ü Président : Fonkoua Pierre
ü Co-présidents : Afsata Paré-Kaboré
- Njiale Pierre Marie
ü Rapporteurs : Bessala Belinga
Simon - Fozing Innocent
ü Secrétaires
: Bruno Dzounesse
Tayim - Angoua Margueritte
ü Trésorier : Messi Alima Françoise
ü Accueil et logistique : Nkeck Bidias Renée Solange – Bruno Dzounesse Tayim
ü Membres :
Moussa Daff
Abdel Baba Moussa
Matchinda Brigitte
Mbgwa Vandelin
Djeumeni Marcelline
Amana Evelyne
Nguepi Kuefogha Belise
Nkehsera Claire Ndangle