COLLOQUES
1- COLLOQUE RAFEC YAOUNDE SEPTEMBRE 2013
DATE LIMITE SOUMISSION: 30 MARS 2013
2- COLLOQUE DE BUENOS AIRES / JUIN 2013
3- COLLOQUE BULGARIE / MAI 2013
4- COLLOQUE Nantes (FRANCE) 5, 6 et 7 juin 2013
1- COLLOQUE YAOUNDE SEPTEMBRE 2013
DEUXIEME COLLOQUE INTERNATIONAL
Du
RESEAU AFRICAIN
FRANCOPHONE D’EDUCATION COMPAREE
(RAFEC)
ORGANISE
EN PARTENARIAT
AVEC L’AFEC - L’UNIVERSITE DE YAOUNDE 1
Sous le
THEME :
EDUCATION POUR
TOUS, CULTURE ET DEVELOPPEMENT
« Approches
comparatives des enjeux et perspectives de l’éducation dans l’espace
francophone : à deux ans de l’échéance 2015 »
Du 10
au12 Septembre 2013 à Yaoundé
Appel à contribution
Au nom du comité d’organisation du second colloque du
RAFEC,
c’est avec un grand plaisir que nous vous invitons à participer au colloque qui se tiendra à Yaoundé du10au12 septembre 2013 sur le
thème:
« Education pour tous, culture et développement ».
Argumentaire
Le second colloque international du Réseau Africain
Francophone
d’Education Comparée (RAFEC) veut explorer, dans une perspective comparative, les relations établies dans la définition et la mise en place des politiques éducatives des pays de l’espace francophone
entre Education,Culture et Développement. Cette triangulation trouve sa pertinence dans la nécessaire
transitivité qu’appelle la mise en relation binaire généralement établie, dans de nombreuses recherches et études, respectivement entre « éducation et culture », « éducation et développement », «
culture et développement ». Toutefois,
au-delà de ce constat, il s’agit de poser, à partir de ce triptyque comme base de toute réflexion portant sur les modalités susceptibles de favoriser l’accès de tous au bien-être dans le temps et
dans l’espace, quelle éducation, selon quels enjeux culturels et pour quel développement ?
Eduction et culture peuvent en effet être considérées comme « deux faces, rigoureusement réciproques et complémentaires d'une même réalité : l'une ne peut être pensée sans l'autre et toute réflexion sur l'une débouche immédiatement sur la prise en considération de l'autre » (Forquin, 1989).
La culture se définit en général dans un continuum à
travers
une dimension individuelle, qui la désigne comme « l'ensemble des dispositions et des qualités caractéristiques de l'esprit cultivé, c'est-à-dire la possession d'un large éventail de connaissances et
de compétences cognitives générales » (Forquin, 1992), et une dimension collective où elle renvoie à «l'ensemble des traits caractéristiques du mode de vie d'une société, (...) un patrimoine de
connaissances et de compétences, d'institutions, de valeurs et de symboles constitués au fil des générations et caractéristiques d'une communauté humaine particulière » (Forquin, 1992). Cependant,
quel que soit le sens
considéré, le propre de la culture est de faire l’objet d’une transmission par le biais de l’éducation. Cette dernière peut être considérée, selon Ki-Zerbo (1987), comme « une migration spirituelle
sans déracinement de l’être humain et comportant un moment d’intégration, de socialisation, ou encore d’enculturation, synchronique d’une auto-éducation qui est une affirmation de plus en plus grande
de la liberté de l’esprit en condition socio-historique ».
Aussi loin que l’on puisse remonter, les définitions de l’éducation traduisent bien ce lien, en mettant en évidence, comme le fait Charles Hadji, la double dimension éthique (capacité individuelle de
juger l’être au regard de valeurs universelles) et socialisante (capacité à partager des éléments de culture avec ses semblables).
Considérer les liens entre éducation et culture appelle
quelques interrogations notamment : quels sont les enjeux qui en découlent face à l’accélération des mutations culturelles observées dans le contexte actuel de mondialisation ? Comment appréhender
les relations de pouvoir qui sous-tendent l’accès à la culture ainsi que les processus de domination et d’exclusion qui en découlent 3dans les systèmes éducatifs ? Comment
assurer l’articulation entre une « culture conquise » dont le système scolaire est porteur et une « culture soumise » (Balion, 1981) à laquelle on accède dans d’autres lieux et par d’autres voies,
qualifiées parfois d’éducation non formelle ou informelle ?
De la même manière, les liens
entre éducation et développements’alimentent à deux sources. D’une part à l’éducation qui englobe toute action visant « la formation et le développement d'un être
humain » et peut se définir comme « l'action qui permet à un être humain de développer ses aptitudes physiques et intellectuelles ainsi que ses sentiments sociaux,
esthétiques, et moraux, dans le but d'accomplir autant que possible sa tâche d'homme » (Reboul, 1992) mais aussi comme « le résultat de cette action ».
D’autre part au développement perçu, depuis l’émergence de la théorie du capital humain (Shultz, 1964), comme une composante essentielle du développement des pays tant du sud (en développement) que
du nord (développés).
Ainsi, l’UNESCO reconnait-elle que « l'un des tout premiers rôles dévolus à l'éducation consiste dès lors à donner à l'humanité la maîtrise de son propre développement. Elle doit permettre à chacun
de prendre son destin en main afin de contribuer au progrès de la société dans laquelle il vit, en fondant le développement sur la participation responsable des individus et des communautés »
(Delors, 1997).
Cependant, peut-on considérer éducation et
développement
comme deux faces d’une même réalité de la même manière dans les pays du sud que dans ceux du nord ? Quelles formes d’éducation privilégier pour assurer le plein épanouissement des individus et des
communautés ? Quels liens entre l’offre d’éducation et le système de production ?
Enfin, le lien entre développement et
culture n’est pas seulement la résultante, par transitivité de la relation établie ci-dessus entre « éducation et culture » d’une part, et « éducation et développement » d’autre
part. En effet, le développement, qu’il soit individuel ou collectif, est tributaire d’un environnement : celui dans lequel baigne l’individu qui se développe, et celui qui caractérise la société ou
le pays concerné par le processus de développement.Constatant les limites d’une conception du développement qui serait la seule conséquence de la croissance économique, c'est-à-dire « l'ensemble des
transformations techniques, sociales, démographiques et culturelles accompagnant la croissance économique » - celle-ci traduisant «l'accroissement durable de la production globale d'une économie »
(Capul et Garnier, 1996) - , il est envisagé comme alternative de concevoir le développement comme un processus qui tienne compte à la fois de la nécessité d’accroître les richesses mais aussi de
celle de prendre en compte les besoins socioculturels, socioéconomiques et sociopolitiques des individus et des communautés.L’éducation est considérée comme un processus qui s’opère tout au long de
la vie et un droit fondamental pour chaque enfant. Elle est une composante indissociable de tout processus de développement et en ce sens peut contribuer à faire des individus et des communautés les
principaux acteurs et bénéficiaires du développement. On peut dès lors mesurer à sa juste valeur l’engagement de la communauté internationale à promouvoir l’éducation pour tous
(EPT) d’ici à 2015. Les notionsd’éducation, de culture et de développement prennent souvent des connotations qui conduisent à des différences dans les pratiques selon les contextes ? Dans une
telle condition, comment l’éducation est-elle appréhendée dans les réflexions et les pratiques générées par la mise en relation avec la culture et le développement
?
C’est la relation triangulaire entre éducation, culture et développement et les questionnements qu’elle soulève, qui servent de base à la problématique de ce second colloque international du RAFEC avec pour but de susciter la réflexion sur l’organisation de l’éducation, la mise en place et le fonctionnement des systèmes éducatifs dans différents pays du monde d’ici à 2015.
Culture, Education et
Développement constituent donc le triptyque autour duquel s’articuleront les communications et débats qui
auront lieu. Toutefois, il semble difficile aujourd'hui d’aborder la question de l’Education, sans y inclure la question transversale de la langue d’éducation (autre élément culturel) qui
constitue certes une problématique ancienne mais qui conserve toute son actualité au regard de l’intérêt que lui accordent encore les grandes rencontres internationales sur
l’éducation. L’analyse comparative envisagée à travers ce colloque, sur les politiques et pratiques éducatives centrées sur la culture et le développement, implique donc que l’on pose, entre
autres, la question suivante : quelles langues, pour quelle éducation et pour quel développement ?Cette
dernière sera traitée aussi bien dans le contexte de l’éducation formelle à travers la problématique du choix des langues enseignées et/ou des langues d'enseignement que dans celui de l’éducation non
formelle et de l’éducation informelle pour poser la problématique des langues d’alphabétisation et d’éducation des adultes. Ces rapports complexes portant sur l’éducation à l’ère de la
mondialisation forcent à ouvrir de nouvelles perspectives de réflexion en vue de créer les conditions favorables à un développement durable à l’échelle planétaire. La prise en compte de cette
problématique dans une perspective pluridisciplinaire et comparative devient de fait une exigence essentielle. En effet, l’approche comparative et interculturelle offre un cadre propice à l’échange
des expériences vécues dans différents contextes, aussi bien dans les pays du sud que dans ceux du nord, en vue de faire émerger un certain nombre d’éléments susceptibles de constituer des bases pour
un réajustement des politiques gouvernementales.
Objectifs du colloque et résultats attendus
OBJECTIFS
RESULTATS ATTENDUS
Modalités organisationnelles
Le colloque est ouvert aux universitaires et chercheurs francophones développant des travaux comparatifs en éducation mais également aux acteurs et décideurs du monde de l’éducation. Tout en gardant une finalité prioritairement scientifique, il vise à assurer des échanges entre différents acteurs de l’éducation sur leurs recherches et pratiques. Pour cela, les travaux se dérouleront sous forme de conférences et tables rondes en plénières et de symposiums et ateliers thématiques en parallèles. L’organisation des ateliers et symposiums visera à assurer explicitement le développement d’une démarche comparative. Des tables rondes seront également organisées sur la méthodologie de l’éducation comparée.
Le colloque débouchera sur la publication des actes en
ligne
sur le site du RAFEC et il est envisagé d’assurer la valorisation des meilleures communications sous d’autres formes de publication (numéros de revues, ouvrages collectifs après un travail éditorial
complémentaire).
Axes thématiques
Le traitement de la problématique triangulaire proposée
plus
haut peut se faire, sans prétendre à l’exhaustivité, à travers différentes dimensions. La question de la sélection culturelle des savoirs, de la pertinence des curricula et de modes de
transmission des savoirs se pose. On peut s’interroger par exemple sur : la place accordée désormais aux savoirs endogènes face aux savoirs scientifiques dont l’universalité est consacrée par le
mouvement de la mondialisation ; les problèmes liés au choix des langues d’enseignement en contexte multilingue voire au partenariat que cela exige parfois dans certains pays entre langues nationales
et langues héritées de l’histoire coloniale. Autant de choix qui peuvent être lourds de conséquences aussi bien pour la culture que pour le développement.
Le problème organisationnel relatif à l’articulation entre l’éducation formelle et l’éducation non formelle reste aussi essentiel. L’éducation formelle, longtemps perçue sous l’angle de l’uniformisation, fait actuellement l’objet d’une diversification des logiques de l’offre (Mons, 2004) alors que l’éducation non formelle, perçue comme palliatif à l’insuffisance du système scolaire, fait le 6 nid d’expériences originales ; ce qui exige de s’interroger sur le sens même de la notion de système éducatif pour rendre compte de la réalité de l’offre éducative dans tous les contextes.
La notion de développement comme finalité de l’éducation reste elle-même problématique. Elle est en effet marquée par des approches multiples (développement économique, développement social, écodéveloppement, développement endogène, développement durable, etc.). Sa mise en oeuvre se fait selon des principes qui diffèrent d’un pays à un autre.Dans ce contexte, la théorie du capital humain, qui sert de base à l’analyse des relations entre éducation et développement, suffit-elle à rendre compte de la complexité actuelle de cette relation ?
Depuis la conférence mondiale de Salamanque sur
l’éducation
et les besoins éducatifs spéciaux (1994), la notion d’éducation inclusive ou intégratrice est au coeur des débats et ce au regard des perspectives de réalisation des objectifs de
l’école universelle.Selon l’UNESCO (2003:7), l’éducation inclusive représente « une approche qui cherche à réformer les systèmes éducatifs afin de répondre à la diversité des apprenants.
Elle a pour but de permettre à la fois aux enseignants et aux apprenants de s’adapter à la diversité et de la percevoir non pas comme un problème mais plutôt comme un défi et un enrichissement dans
le milieu éducatif ». L’éducation inclusive
est un processus de traitement et de réponse à la diversité des besoins de tous les apprenants par une amélioration de la participation à l’apprentissage, à la culture,ainsi que par une réduction du
nombre des exclus et marginalisés des systèmes éducatifs. L’éducation inclusive, sur un plan conceptuel plus large, se situe dans le prolongement de l’éducation de base et participe de la
stratégie d’atteinte des objectifs de l’éducation pour tous. Elle cherche à permettre aux structures scolaires de s’adresser à tous les enfants au sein de leur communauté. Partant de ce principe,
l’UNESCO (2003) s’attend à ce que l’école
accueille « tous les enfants, quelles que soient leurs caractéristiques particulières d’ordre physique, intellectuel, social, affectif, linguistique ou autre. Elle devrait recevoir…les enfants
handicapés, surdoués, de la rue, les enfants des populations isolées ou nomades, ceux des minorités linguistiques, ethniques ou culturelles ainsi que les enfants d’autres groupes défavorisés ou
marginalisés ».
L’inclusion implique dans son accomplissement des
changements
et des modifications en ce qui concerne le contenu des savoirs, les approches pédagogiques, les structures et les stratégies de scolarisation, avec pour vision de regrouper tous les enfants d’une
tranche d’âge précise et la conviction qu’il incombe au système éducatif ordinaire d’éduquer tous les enfants. L’éducation inclusive dans sa philosophie invite à la transformation des systèmes
éducatifs en vue de répondre à la diversité des besoins spéciaux des apprenants. La conscience de la diversité est un outil indispensable à l’excellence académique et un engagement en faveur de
l’inclusion. Dans un tel contexte, quelles sont les réponses, au Sud comme au Nord, que les ses systèmes scolaires ont mis en oeuvre pour satisfaire les besoins éducatifs spéciaux ?
Au regard de l’argumentaire qui précède, les
différentes
contributions sont attendues relativement aux axes ci-après :
1. Education pour tous : un défi transculturel
2. Education non formelle et réalisation de l’EPT
3. Questions éducatives autour du développement durable
4. Décentralisation, éducation et développement durable
5. Langues, Cultures, Education,
Développement et
Mondialisation
6. Education inclusive : réalités et perspectives ?
- Scolarisation des enfants de la rue ou marginalisés : état des lieux et défis
- Enjeux de l’’intégration scolaire des minorités ethniques et culturelles (pygmées, nomades...) - Scolarisation des enfants réfugiés : situation, défis et vision 8 Nous sommes
ouverts à des contributions théoriques et / ou empiriques qui traitent des questions en rapport avec les différents groupes thématiques. Elles peuvent être présentées sous formes
de communication individuelle ou de symposium. Ce faisant, nous invitons toutes les personnes intéressées à bien vouloir soumettre une ou des proposition(s) de contributions sur un ou
des axes thématique(s) du colloque. Agenda du colloque Appel à contribution diffusé le30 octobre2012
30 mars 2013: date limite d’envoi des propositions de
contributions
Cette programmation est susceptible de modification
Modalités de soumission des contributions
Proposition de communication individuelle
- Date limite : 30 mars 2013
- Contenu des propositions de communication
- Le comité scientifique du colloque est chargé de la
sélection des propositions de communication. A cet effet, en cas d’acceptation de la proposition, un texte provisoire sera envoyé le 30 juillet 2013 au plus tard et le texte définitif (45 000
caractères espaces
inclus) le 30 décembre 2013.
- La présentation de chaque communication se fera en atelier pour une durée de 20 mn au maximum.9
Proposition de symposiums
- Le comité d’organisation encourage les symposiums internationaux visant à promouvoir les jeunes chercheurs et les doctorants.
- Les symposiums doivent s’inscrire notamment dans une dynamique de diversification des approches, favoriser des échanges sur les aspects méthodologiques et s’orienter principalement dans une perspective comparatiste.
- Un symposium sera constitué d’un ensemble de quatre à cinq communications de 15 mn sur un thème précis. Les propositions de communication dans le cadre du symposium doivent respecter les mêmes exigences appliquées aux communications individuelles.
- La proposition de symposium se fait en ligne par le modérateur sous forme d’une introduction et d’une description indiquant l’ordre de présentation des communications.
- Le modérateur dudit symposium aura pour tâche d’introduire les présentations et d’animer les discussions en créant les conditions propices à la comparaison.
- Il est vivement souhaité que les symposiums recherchent autant que possible la mixité des origines et angles d’approche des chercheurs (du nord et du sud)
Critères de recevabilité des
propositions de communication et
de symposium
-Toutes les propositions doivent s’inscrire dans le cadre évoqué par le thème du colloque et développé dans l’argumentaire et les grands axes thématiques.
-Les propositions doivent répondre aux exigences de la rigueur scientifique et privilégier la dimension comparative qu’elles renvoient à des espaces géographiques, à la dimension temporelle, ou à des théories ou pratiques éducatives, etc.
- Le colloque se veut pluridisciplinaire dès lors que la construction de l’objet répond autant que possible aux principes de la comparaison en éducation et permet d’alimenter un débat scientifique de haut niveau scientifique.
Langue du colloque
La langue du colloque est le français. Toutes fois, les communications en anglais sont acceptées, au cas où le communicant s’engage à fournir la traduction française de sa communication et utilise des supports de présentation en français.
Lieu du colloque
Le colloque se déroulera à l’Ecole Normale
Supérieure de
l’Université de Yaoundé 1
Date du colloque
Du 10 au 12 septembre2013
Site du colloque : 10 En cas d’acceptation de votre proposition de communication ou de symposium par le comité scientifique, celle-ci ne pourra être présentée que si l’auteur est dûment inscrit au colloque. La procédure d’inscription au colloque est indépendante de celle des communications et des symposiums
Frais d’inscription
Les frais d’inscription au colloque sont de :
- 100 euros ou 65500 FCFA par participant
- 25 euros ou 16400FCFA pour les étudiants africains
Les propositions de communication
en ligne sont reçues sur
:colloquerafec2013@yahoo.fr
Contact : colloquerafec2013@yahoo.fr
Inscription en ligne : http://www.rafec.org./colloque13/formulaire_appelcomm
Comité d’honneur du colloque
Ø Comité scientifique
Membres
Ø Comité d’organisation
Membres :
2 - COLLOQUE BUENOS AIRES
SITE WEB: http://wcces2013.com.ar/website/lettre-de-bienvenue/
DATES IMPORTANTES
2012 |
le 2 mai |
- Soumission des Résumés |
2013 |
le 14 janvier |
- Date limite de soumission des Résumés |
le 14 janvier |
- Din de la table ronde/ proposition des Symposiums |
|
le 27 mars |
- Notification aux auteurs |
Argumentaire
Nouveaux
Temps, Nouvelles Voix : perspectives comparatives en éducation
L’éducation et les systèmes éducatifs
évoluent dans un monde en pleine mutation et des processus complexes se déploient à de multiples niveaux : politique, culturel, idéologique, religieuse, social, économique et pédagogique. Ces
processus entraînent selon les contextes des changements épidermiques, mais le plus souvent ils produisent des transformations profondes. Des voix diverses se font
entendre dans les systèmes éducatifs, nouvelles ou anciennes, et de nouvelles propositions de sens s’affirment. Les mondes éducatifs et scolaires révèlent des formes d’accompagnement ou de résistance
au changement diverses, d’intensité variée dans leur expression et plus ou moins fédératives selon les contextes nationaux. Les politiques de mondialisation tendent à normaliser les voix et la pensée
en utilisant, parfois à l’excès, de nouveaux médias et de nouveaux modes de communication. Il existe un consensus sur l’idéal de connaissance dans lequel l’éducation a vocation à servir l’avenir de
l’humanité, des nations et de leurs peuples. L’éducation et la recherche scientifique sont sans aucun doute la base de bien-être social. Les pays et les peuples qui ont un intérêt fort pour la
science, la culture et l’éducation, sont appelés à demeurer ou à devenir les principaux acteurs pour le développement mondial et national. L’éducation a acquis plus que jamais une importance cruciale
pour le développement des peuples, dans un contexte où de nouvelles voix émergent dans chaque région du monde, dans chaque pays et au sein des nations. Dans ce contexte, l’éducation comparée est
appelée à devenir un espace d’échange et de production de savoirs de premier plan pour les débats sur ces nouveaux processus politiques, culturels et éducationnels parmi lesquels beaucoup reste
encore inexplorés. Cela exige de nouveaux efforts de développement théorique et méthodologique pour la pensée et la démarche comparatistes, susceptibles de permettre de mieux comprendre les voix qui
s’élèvent dans le concert mondial et d’évaluer les discours existants aussi bien que de nouveaux, émergents dans des régions, des nations et des cultures différentes. L’éducation comparée doit
contribuer de manière significative au développement de l’enseignement et de la recherche ; elle doit contribuer à construire du sens des transformations contemporaines en éducation dans un monde
changeant. L’éducation comparée a en outre vocation à éclairer les gouvernements, les décideurs, les administrateurs de l’éducation et les sociétés et les aider à produire des analyses critiques
quant aux options politiques pour le développement social et économique qui s’offrent à eux. En particulier, elle doit répondre aux demandes sociales et œuvrer à la réparation des traumatismes des
régions et des secteurs injustement exclus du développement en éducation.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, l’éducation comparée doit :
•Prendre en compte le fait que l’éducation est un processus qui s’étend atout au long de la vie.
•Répondre au défi de l’éducation pour tous, depuis l’éducation de base à l’enseignement supérieur.
•Répondre au défi majeur de la formation des enseignants et de leur
développement professionnel.
•Etudier les enjeux liés à la diversité sociale, culturelle et aux besoins éducatifs spécifiques.
•Réfléchir aux réformes curriculaires qui tiennent compte de ces exigences et particulièrement les groupes cibles et des objectifs de l’éducation.
•Approfondir l’étude sur l’utilisation efficace et raisonnée des nouvelles technologies.
•Favoriser le renouvellement des modèles de gestion qui intègrent la
planification stratégique, le développement de processus basé sur des consensus, l’évaluation systématique des établissements d’enseignement, des étudiants, des professeurs et des chercheurs, en
n’ignorant rien de l’importance du contexte culturel et social dans lequel ils travaillent. L’éducation forme des individus pour leur avenir : cela exige une vision prospective et
critique, soucieuse de prendre en compte les enseignements du passé et bien ancrée dans le présent, attentive enfin aux défis posés par les temps nouveaux
et les nouvelles voix émergentes.
3- COLLOQUE BULGARIE
XI BCES Conference Bulgaria May 2013
http://bces.conference.tripod.com/ nikolaip@bgcell.net
Second Call for Papers / The deadline for registration and paper submission is 1 February 2013.
Dear Colleagues,
The XI Annual International Conference
of
the Bulgarian Comparative Education Society will be held in
Plovdiv, Bulgaria, 14 - 17 May 2013. The Conference theme is: Education in
One World: Perspectives from Different Nations.
Plovdiv is a very old and beautiful
city. It is one of the oldest cities in Europe. Plovdiv is located 150 km
southeast of the Bulgarian capital Sofia. BCES will organize bus shuttle from
Sofia Airport to Plovdiv.
I am honored to invite you to attend
the Conference and submit a paper that will be included in the BCES Conference
Book, Vol. 11, 2013. As always, the Conference Book will be published before
the beginning of the Conference.
The Conference thematic
sections
are: 1. Comparative Education & History of Education; 2. Pre-service
and In-service Teacher Training & Learning and Teaching Styles; 3.
Education Policy, Reforms and School Leadership; 4. Higher Education, Lifelong
Learning and Social Inclusion; 5. Intercultural Education of Children from Preschool Age to Adolescence.
The deadline for registration and paper submission is 1 February 2013.
For more information please visit
the Conference website:
http://bces.conference.tripod.com/
Attached please also find a
conference flyer.
Yours sincerely,
Prof. Dr.habil. Nikolay Popov / nikolaip@bgcell.net
Chairperson of the Bulgarian
Comparative Education Society
Appel à communication
COLLOQUE INTERNATIONAL
«
Les questions vives en éducation et formation :
regards croisés France-Canada
Nantes (France) 5, 6 et 7 Juin 2013
Atelier 7
Plurilinguisme, interculturel :quels enjeux sociaux et éducatifs ?
Coordination : Gina Ioannitou (Université du Maine) Françoise Armand (Université du Québec à Montréal) Cet appel s’inscrit dans le cadre de la réflexion développée actuellement tant au niveau européen que canadien autour de la pluralité linguistique et culturelle et de son devenir. Loin de confirmer le cloisonnement et la juxtaposition « imaginée » des langues et des cultures, les travaux de recherche soulignent la flexibilité et la diversité des usages, des pratiques et des apprentissages. Nous nous intéresserons à cette pluralité-diversité linguistique et culturelle elle-même, ainsi qu’à la place qu’elle tient ou peut tenir et aux formes qu’elle prend ou peut prendre dans les contextes éducatifs européens et canadiens.
Les communications seront l’occasion d’explorer l’actualité plurilingue et pluriculturelle sociétale et éducative, les stratégies développées et les valeurs et finalités mises en avant par celles et ceux qui en sont
porteurs où désirent la prendre en compte. Il s’articulera autour des cinq questionnements suivants :
gina.va@wanadoo.fr au plus tard le 1er Mars 2013.
Les réponses aux propositions examinées seront envoyées au plus tard le 20 mars 2013
|
2 Cadre général
Le Colloque
Les questions vives en éducation et formation : regards croisés France-Canada s’étend sur trois
journées :
Le présent appel à communication concerne l’atelier n° 7
, consacré au thème Plurilinguisme,
interculturel : quels enjeux sociaux et éducatifs ?
Les participants à cet atelier (communiquants ou non) sont invités à participer également au symposium,
consacré au même thème (Journée 1) ainsi qu’aux tables rondes communes de la Journée 3.
Ci-joint les programmes provisoires des trois journées du colloque.
Programme prévisionnel
Mercredi 5 Juin 2013 – Symposium
8h30 ACCUEIL
8h45 - 9h30
Ouverture
commune à tous
les symposia
Représentants de l’Université et de la Région.
Symposium 7 :
Plurilinguisme, interculturel : quels enjeux sociaux et éducatifs ?
9h30 - 10h30
Session 1 Michel Candelier, Françoise Armand
10h30 - 11h00
Pause
11h00 – 12h30
Session 2 Gina Ioannitou, Steve Marshall, Rahat Naviq
12h45 - 14h00 REPAS
14h00 - 15h30
Session 3 Marie Salaun, Danièle Moore
15h30 - 16h00
Pause
16h00 - 17h30
Session 4 Aude Bretegnier, Isabelle Audras, Bruno Sioui
3 Jeudi 6 Juin 2013 – Atelier 7
Plurilinguisme, interculturel : quels enjeux sociaux et éducatifs ?
9h00 - 10h30
Ateliers en parallèle
Session 1
Ateliers en parallèle
10h30 - 11h00
Pause
11h00 – 12h30
Ateliers en parallèle
Session 2
Suite des ateliers
12h45 - 14h00 REPAS
14h00 - 15h30
Ateliers en parallèle
Session 3
Suite des ateliers
15h30 - 16h00
Pause
16h00 - 17h30
Ateliers en parallèle
Session 4
Suite des ateliers
Vendredi 7 Juin 2013
Tables rondes
9h00 - 10h30
Table ronde 1.1
« Education et formation à l’épreuve du néolibéralisme »
Yves Lenoir (Université de Sherbrooke), Christian Maroy (Université
de Montréal), Christiane Gohier (UQAM), X. Pons (Université de
Paris Est Créteil)
10h30 - 11h00
Pause
11h00 – 12h30
Table ronde 1.2
« Education et formation à l’épreuve du néolibéralisme »
Marie Salaün (CREN, Université de Nantes), P.-Y. Bernard (CREN,
Université de Nantes), M. Fabre (CREN, Université de Nantes)
+ Débat avec la salle
12h45 - 14h00 REPAS
14h00 - 15h30
Table ronde 2.1
« L’innovation en éducation et formation dans un espace
mondialisé »
S. Martineau (UQTR), L. Portelance (UQTR), R. Hotte (TELUQ)
15h30 - 16h00
Pause
16h00 - 17h30
Table ronde 2.2
« L’innovation en éducation et formation dans un espace
mondialisé »
I. Vinatier (CREN, Université de Nantes), J.-F. Bourdet (CREN,
Université du Maine), P. Leroux (CREN, Université du Maine),
P. Cottier (CREN, Université du Maine),
I. Harlé (CREN, Université
de Nantes)
+ Débat avec la salle